La Radical SR 3 Club Sport

28/03/2020

Destinée à ceux qui trouvent Lotus trop aseptisée

Les amateurs de sportives radicales ont aujourd'hui le choix. Les Ariel Atom, Caterham, KTM X-Bow et autres missiles, répondent aux envies des inconditionnels du concept de l'ultra light.

Le petit constructeur anglais Radical réalise des voitures hors normes dont certaines sont homologuées pour la route. En 1997, Mick Hyde et Phil Abbott créent la société Radical avec l'idée de faire une voiture de course à la technologie de motos Super bike. Ils mettent en place parallèlement leur propre compétition mono marque de course automobile, la Prosport.

photo Lionel  Monnier (don rédaction)

Dès 2002, le succès aidant, ils lancent la SR3 SL à moteur Ford, première automobile homologuée route de la marque, puis SR8 beaucoup plus puissante. En effet, avec la SR3 SL, ils souhaitent éviter à leurs clients de venir sur les circuits avec d'encombrantes remorques porte-voitures. 

Mais ceci est une autre histoire...

Photo Richard Drouet

Revenons au 1er modèle Radical, la Club Sport.

Extérieurement, il s'agit d'une barquette échappée d'un circuit. La silhouette est celle d'un prototype sans portière qui garantie une ambiance « course » sans même devoir démarrer le moteur.

Pour le prix d'une Porsche 911 Carrera, la Radical permet d'envisager plus de performance. L'ultra Light offre le strict minimum en matière de confort et d'homologation. Sans pare-brise, l'engin dépose quasiment la totalité de la production automobile mondiale dès le premier virage.

Photo Richard Drouet 

La SR 3 est conçue dans l'esprit des prototypes d'Endurance, notamment en ce qui concerne leur carrosserie à arceau intégral FIA.

La Radical CS est reconnue pour la qualité de son moteur de motos « Suzuki Hayabusa » de 1300 CC Powertec à boite séquentielle à six rapports et différentiel à glissement limité développant 205 chevaux et n'avoue que 530 kilos à vide sur la balance.

Photo Richard Drouet 

La vitesse maxi s'établit à 237 km/h. Plus impressionnant encore, passer de 100 km/h à l'arrêt complet vous fait prendre de 2G de décélération.

Je vous laisse imaginer la compression du thorax  dans le harnais. Je vous avoue que cela fait parti du plaisir de piloter cette fabuleuse automobile.

Après l'exceptionnelle MK1 Indy 900 CBR, la folle Ariel Atom (voir nos précédents articles) les anglais nous offrent, une fois encore, ce qu'ils ont de meilleurs avec cette merveilleuse production, création d'un artisan indépendant.

Le poste de pilotage est aussi spartiate qu'un prototype de course. 


photos Lionel Monnier (don rédaction) 

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